Il n’est pas rare de voir un employé rester seul, en fin de journée, dans son entreprise.
Souhaitant plus de tranquillité ou pour finaliser tout simplement un dossier, celui-ci se retrouve en situation d’isolement pouvant présenter des risques majeurs tels :
- Des risques pathologiques : un malaise avec perte de connaissance
- Des risques physiques : un trébuchement, une maladresse en soulevant un objet, un carton
- Des risques psychologiques : une sensation de peur, d’angoisse, de stress
- Des risques d’agression : l’intrusion d’une personne extérieure souhaitant cambrioler ou détruire les locaux
Les risques professionnels sont donc bien réels que ce soit pour une activité de bureautique que pour tout autre domaine.
En l’absence de collègues, un accident peut vite devenir un scénario catastrophe du fait de l’isolement du travailleur. Demander de l’aide reste possible si le travailleur est conscient et proche d’un téléphone. Mais dans le cas où celui-ci a perdu connaissance, les secours ne seront pas alertés avant le lendemain matin, à l’arrivée des premiers salariés. Le délai peut bien sûr, être fatal et les conséquences très graves.
Les dispositifs d’alarme de travailleur isolé ont donc toute leur place dans ce type de situations d’isolement. Dotés de fonctionnalités puissantes, les DATI détectent des anomalies telles que l’immobilité complète et la perte de verticalité.
Le DATI couvre la responsabilité de l’employeur en termes de sécurité du travailleur isolé.
Fiables et performants ces dispositifs doivent être portés en permanence dès lors que le salarié se retrouve seul. Rassurants et efficaces, ils sont essentiels pour une intervention rapide des secours. Le salarié doit impérativement porter les DATI mis à sa disposition. Le refus de port de DATI représente une faute pouvant avoir des répercussions lourdes.
Exercer une activité, seul, n’est pas interdit à condition toutefois que l’employeur évalue correctement les risques professionnels, et fasse en sorte de les minimiser. Les DATI représentent la solution idéale pour renforcer la sécurité des travailleurs isolés tout en se conformant à la réglementation.
En cas d’incident grave et à défaut de dispositifs d’alarme, le conseil de prud’hommes pourrait juger d’un manquement à la sécurité des employés.
Qu’ils soient en CDD, en CDI, en contrat intérimaire, tous les travailleurs isolés doivent bénéficier de DATI et d’équipement de sécurité (EPI).
Un employé accidenté pourrait tout à fait réclamer une indemnité compensatrice pour non-respect des clauses du Code du Travail. La convention collective de l’entreprise est un élément de référence. Il est intéressant de la consulter.
En cas d’incapacité physique ou psychologique, le travailleur bénéficiera sans doute d’un arrêt de travail qui peut avoir des répercussions sur la bonne marche de l’entreprise. Une baisse de productivité peut en découler et une indemnisation lourde peut être réclamée au responsable.
Se conformer à la convention et à la loi du travail évite tout litige pouvant conduire aux prud’hommes ou à la cour de cassation.