Les risques professionnels d’un agent de sécurité

agent de sécurité

L’évaluation des risques professionnels est une étape indispensable afin de sécuriser au maximum les conditions de travail des membres du personnel d’une entreprise ou d’une collectivité.

Effectuée bien souvent en collaboration avec le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), elle prend tout son sens auprès des travailleurs isolés et les agents de sécurité.

Une analyse approfondie va permettre de mettre en avant des améliorations quant à la sécurité des agents. En identifiant clairement les risques professionnels, il est plus facile de trouver des solutions efficaces pour les réduire. On peut catégoriser les risques professionnels ainsi : 

  • Les risques physiques
  • Les risques chimiques
  • Les risques biologiques
  • Les risques ergonomiques
  • Les risques psychologiques
  • Les risques environnementaux

Les principes généraux de prévention se réfèrent à l’article R4121 du Code du Travail. Ce cadre réglementaire exige de tout employeur d’évaluer et de prendre les mesures qu’il se doit pour favoriser une bonne protection du travailleur isolé. 

Les modalités de cette évaluation vont se baser sur :

  • Les échanges avec les travailleurs afin de recueillir leurs avis et des idées de solutions d’amélioration.
  • Une inspection approfondie des installations en place (postures de travail, matériel).
  • L’analyse des facteurs influençant les risques.
  • L’analyse des accidents survenus auparavant.

Une mise à jour à fréquence régulière est indispensable afin d’adapter les dispositifs à l’évolution de la réglementation et aux modifications des dangers potentiels.

Les agents de sécurité sont confrontés à plusieurs types de risques. En cas d’agression, ils se retrouvent rapidement dans des situations de risques physiques. Une altercation peut vite dégénérer et des coups violents peuvent être portés à l’encontre du travailleur.

Nul ne peut garantir que l’agent aura la possibilité d’alerter les secours lui-même.

Anticiper et équiper l’agent de sécurité d’un équipement de protection du travailleur isolé a dans ce type de configuration, toute sa place.

Les dangers physiques sont donc bien réels mais il ne faut pas oublier les risques psychologiques. Le stress, les angoisses, les peurs peuvent résulter d’une pression constante et de conditions de travail lourdes et contraignantes.

Des horaires de travail en décalage, un manque de sommeil, un environnement hostile et c’est la santé mentale et physique de l’agent qui en pâtit. L’épuisement professionnel amène a moins de vigilance et plus de risques.

Des conditions météorologiques inhabituelles, un environnement polluant dans un site industriel potentiellement dangereux, une exposition à des substances toxiques, sont des risques environnementaux auxquels l’agent peut également être confronté. On peut également envisager des actes terroristes ou des attaques criminelles.

Tous ces scénarios sont totalement imprévisibles. Leur diversité démontre bien l’importance de former rigoureusement les travailleurs à toutes les éventualités possibles. Des exercices de simulation peuvent même être envisagés au cours de l’année. Tout ceci intègre le cadre d’une prévention intelligente des risques professionnels.

Les équipements de protection individuelle (EPI) sont la base pour protéger l’agent de sécurité : gilets pare-balles, casques, gants, chaussures de sécurité, … Une matraque, un taser, une radio, des talkies-walkies, des lampes torches peuvent compléter l’équipement de l’agent suivant son cadre de travail et son environnement.

L’élément qui complète parfaitement la protection de l’agent de sécurité est le DATI (dispositif d’alarme pour travailleur isolé).

Dotés d’une technologie innovante et performante, ces appareils permettent : 

  • La géolocalisation de l’agent en toutes zones
  • La détection PTI homme mort (immobilité totale)
  • La perte de verticalité
  • Le déclenchement de l’alerte pour bouton SOS
  • La communication directe avec le centre de télé alerte

Idéal en cas de chute, d’accident, de malaise, le dispositif DATI donne l’alarme au centre de télé alerte puis contacte les secours.

Confronté à une situation dangereuse, l’agent de sécurité doit évaluer la gravité et déterminer rapidement sa stratégie d’intervention.

En fonction du type de danger (menace physique, problème médical ou urgence de sécurité), l’agent doit veiller à désamorcer les tensions et à prendre les mesures urgentes inhérentes à chaque cas de figure (appel des secours ou des forces de l’ordre, réanimations cardiaques, utilisation d’un défibrillateur, sécurisation des lieux, etc.).

Un inspecteur du travail peut être amené à contrôler les conditions d’exercice de l’agent. L’inspection a pour objectif principal de s’assurer de la mise en place de mesures préventives de sécurité et du bon respect des normes. En fin d’évaluation, l’inspecteur fait part de ses remarques et établit un certificat de conformité ou non-conformité.

Avertissements, sanctions, ou suspension d’activités sont à envisager en cas de manquements graves. L’inspecteur joue également un rôle de conseiller en fournissant des idées de solutions aux employeurs et aux employés sur les meilleures pratiques en matière de sécurité au travail.

Équiper les travailleurs de dispositifs DATI couvre la responsabilité de l’employeur. Un salarié ne peut exiger de son responsable un investissement en PTI DATI.

Intégrer la prévention des risques professionnels et effectuer une évaluation cohérente sont des mesures essentielles à la bonne marche d’une entreprise responsable !