Le Code du Travail définit le travail isolé comme une activité professionnelle exercée sans aucune présence humaine, proche du travailleur. La situation d’isolement augmente les risques liés à un malaise, une agression ou un accident. La plupart des secteurs d’activité sont concernés par le travail isolé.
La loi impose aux employeurs d’identifier, d’évaluer les risques et de prendre ensuite les mesures nécessaires pour réduire ces risques et assurer la sécurité de leurs employés. Les dispositifs d’alarme du travailleur isolé représentent une solution fiable et performante. Ils sont dotés de caractéristiques développées telles que la détection de chute ou d’immobilité, la géolocalisation, le déclenchement automatique de l’alarme, etc.
Néanmoins, certaines activités sont totalement interdites en cas d’isolement, comme les travaux en hauteur, les travaux en profondeur, la maintenance des ascenseurs, les travaux électriques hors et sous tension, les travaux présentant un risque de chute dans l’eau, la manipulation d’engins de chantier.
Les équipements de protection individuelle, la formation et la sensibilisation des employés aux procédures d’urgence sont des mesures de prévention et de protection qui complètent et renforcent la sécurité du travailleur isolé.
Définition du travailleur isolé
Le travail isolé est défini par une absence totale de vie humaine aux alentours du travailleur.
Ce cas de figure est courant dans de nombreux secteurs d’activité, qu’ils soient agricoles, industriels, bureautiques ou autres.
Le travail isolé concerne même une secrétaire qui travaille tard dans son bureau alors que ses collègues ont quitté l’établissement. Une personne seule se retrouve inévitablement face à des difficultés majeures pour appeler les secours en cas de malaise, d’agressions physiques, etc.
Que dit la loi ?
La réglementation française et le Code du travail, stipulent clairement qu’un employeur doit évaluer et identifier les risques professionnels des travailleurs isolés puis ensuite prendre les mesures qui permettront de renforcer la sécurité du travailleur (article R4543).
L’INRS accompagne les chefs d’entreprise dans leur gestion des risques du travail isolé.
Certaines activités sont cependant interdites par la loi dès lors que l’employé est seul, même équipé d’un DATI ! Si elles sont considérées comme trop dangereuses, le chef d’entreprise doit veiller à former au moins un binôme lors de leur planification.
Les types d’activités interdites pour un travailleur isolé
Le Code du Travail mentionne que les activités citées ci-dessous ne doivent pas être exécutées en étant seuls :
- L’utilisation de mécanismes de levage
- Le travail en hauteur (article R4323-61)
- Les travaux en profondeur (puits, galeries, …)
- La maintenance liée aux ascenseurs
- Les travaux électriques hors tension et sous tension
- Les travaux présentant un risque majeur de chute dans l’eau
- Les manœuvres d’engins de chantier et de gros véhicules
Ces tâches présentent un risque élevé de probabilité d’accident et ne doivent pas être réalisées seul.
L’isolement ne permet pas une intervention immédiate en cas d’urgence. Inévitablement, les conséquences qui peuvent en découler pourraient être gravissimes.
Pour toutes les autres activités professionnelles réalisées de manière isolée, le chef d’entreprise doit envisager d’équiper ses travailleurs isolés en dispositif d’alarme PTI-DATI. Les caractéristiques technologiques de ces appareils garantissent détection d’anomalies et alertes rapides au centre d’appels.
Caractéristiques détaillées et options des dispositifs PTI-DATI
Les dispositifs DATI possèdent des capteurs performants qui détectent toute chute verticale et toute immobilité anormale. L’activation de l’alarme est activable par une simple pression sur le bouton SOS. Le dispositif “homme mort” donne l’alerte si aucun mouvement n’est confirmé pendant un temps déterminé à l’avance.
La géolocalisation est possible en toutes zones grâce aux capteurs GPS et aux balises indoor. Munis de carte SIM M2M, les appareils sont compatibles dans la majeure partie des pays européens.
Autres mesures de prévention et de protection
Les équipements de protection individuelle (EPI) complètent efficacement la prévention de sécurité du travailleur. Casques, gants, lunettes, chaussures, vêtements etc. assurent une protection physique à condition d’être portés en permanence.
Les obligations légales d’un chef d’établissement s’étendent à la transmission des procédures d’urgence et aux modalités de fonctionnement des systèmes DATI. La formation des employés est impérative afin qu’ils assimilent parfaitement le mode de fonctionnement des dispositifs DATI et le déroulement des opérations.
Mieux préparé, le salarié a des chances de mieux gérer les situations à risques. Bien formé, il a pleinement conscience des dangers liés à son poste. Ses gestes sont plus prudents et sa vigilance est renforcée.La protection du travailleur isolé accompagne parfaitement une démarche RSE de l’entreprise.