Les bonnes pratiques liées à la sécurité au travail

homme et femme travaillant en industrie

Pour développer la sécurité au travail, il est essentiel de mettre en place de bonnes pratiques.

Évoquer la sécurité au travail lors d’échanges internes employés/employeur permet de réfléchir communément à des solutions d’amélioration. Ces conversations professionnelles instaurent une dynamique positive au sein des équipes de travail qui apprécient de voir la considération de leur responsable.

L’anticipation des risques est une directive qui entre dans les obligations du chef d’entreprise. L’évolution de la réglementation a permis de définir les obligations suivantes : 

  • Identifier les risques 
  • Établir une inspection et une évaluation précise puis définir les priorités
  • Mettre en place des aménagements et du matériel adapté
  • Former les salariés à une meilleure sensibilisation et à l’utilisation des DATI 

L’identification des risques va permettre aux employeurs de les catégoriser

  • Risques chimiques
  • Risques physiques
  • Risques psychosociaux
  • Risques routiers
  • Risques biologiques
  • Troubles musculosquelettiques

L’évaluation des différents risques professionnels (EvRP) a pour but de définir leur degré de dangerosité et de probabilité. 

Les risques psychologiques ne doivent pas être sous-estimés. L’isolement génère un stress, des angoisses, de la panique, des peurs. 

En fonction des priorités définies, le responsable réorganise les aménagements de travail, les plannings, les règles de circulation, etc. Il définit ensuite les investissements à prévoir en les budgétisant.

Que ce soient des EPI ou bien des DATI, une formation appropriée interne est à prévoir. En présentant concrètement les risques potentiels et les bonnes pratiques, l’employé est nettement plus sensibilisé à la problématique.

Formuler des statistiques, évoquer des cas réels d’accidents de travail, transmettre des informations et des conseils, sont des éléments qui vont donner de l’importance au sujet de la sécurité au travail.

Tous les corps de métier sont concernés par la sécurité au travail et les risques professionnels : les agents de sécurité, les opérateurs de maintenance, les ouvriers agricoles, les médecins de nuit, etc.

Présenter les règles d’hygiène sur le lieu de travail au cours d’une formation permet une formulation plus souple et mieux acceptée. La propreté des lieux, le lavage des mains sont des pratiques saines pour prévenir la contamination des espaces de travail.

Les équipements de protection individuelle (EPI) sont différents suivant le secteur d’activité : casques, lunettes, blousons, gants, masques, chaussures, etc. Obligatoires et indispensables, ils constituent l’ensemble de la panoplie du travailleur en toutes circonstances. Ils le préservent de traumatismes graves.  

Les dispositifs d’alarme pour travailleur isolé (DATI) ont, quant à eux, pour objectif de donner l’alerte rapidement, surtout si le travailleur n’est pas en état de le faire lui-même. Une chute avec perte de verticalité ou immobilité totale, et, le dispositif d’alarme transfère un message d’urgence au centre de télé alerte.

Ces alarmes réduisent le temps d’intervention des secours. Dans certaines situations, le temps peut être vital !

Munis de technologies performantes, les DATI garantissent une meilleure prise en charge du blessé : bouton SOS, détection d’absence de mouvement, géolocalisation précise et fiable, norme ATEX, etc.

Les DATI, légers et compacts, sont livrés prêts à l’emploi. L’installation et la mise en route sont très simples et ils nécessitent peu d’entretien.

L’INRS, l’OPPBTP sont des organismes de référence pour la prévention des risques auprès des acteurs de la sécurité en entreprise. Ils préconisent fortement les formations de secourisme (SST) des salariés.

Les conséquences de tout accident du travail peuvent être graves, allant de blessures légères à des issues fatales. L’impact économique est significatif, puisqu’elles génèrent une baisse de productivité et des frais liés aux incidents. L’absence d’un membre de l’effectif total déstabilise l’organisation de travail et ralentit la production. 

Les TMS sont des maladies professionnelles courantes, liés à la pénibilité du travail. La prévention passe par la formation aux techniques de manutention, l’ergonomie du lieu de travail et par une bonne utilisation des équipements.
Les formations et les exercices de simulation annuels trouvent une place prépondérante au cœur des entreprises soucieuses de transmettre les bonnes pratiques de sécurité au travail. Les enjeux ne sont pas des moindres puisqu’ils vont réduire significativement les incidents de travail. On ne peut que constater que des travailleurs bien formés ont une vigilance nettement supérieure aux autres.